FACE 3
directed by Mika'Ela Fisher
Tuesday, 15 December 2015 at 8:30 p.m.
FACE 3 - Premiere
Bande annonce :
Die Tapferen Haende im Chaos der Zeit
Victory's Short
REVIEWS
'These films fascinate through their creation and their authenticity, while going beyond appearances in our vast world to question solitude and the ambiguity and contradictions of identity.'
(Dobrila Diamantis, Saint André des Arts)
'The films of filmmaker Mika'Ela Fisher expose the ambiguity and ambivalence of sex, love, good, and evil. They reveal the hidden and obsessive side of an existence dominated by the estheticized spectre of self. We must find among the uninterrupted tableaux of austere and amusing metaphors, exposed to our indiscreet regard, duels of intentions and picturesque glimpses of existential conscience which offer contradictory solutions, as would contrasting couplings, of being and non-being. Everything is established in simplicity, complexity, and precision. These films are to be discovered.'
(Aline BERNARD, producer: The Hot Line)
'Mika'Ela Fisher examines and moves about without ceasing. She is director and actrice. In, out, where is Mika'Ela Fisher? She applies the same sincerity in examining clothing, revealing nudity, and risking it all in her in filmmaking as she did in her former work as master tailor. She remains at the spring of art and poetry. And yet her uncompromising films are full of humor! They are magnificent mirrors in which Mika'Ela Fisher questions her identity as well as our own. I look forward with impatience to a feature-length film.'
(Anne Amiand - head film editor)
'The body' is the primary resting place of our souls, and our choice of covering the first sign of the soul. Mika'Ela, before establishing herself on both sides of the two-sided mirror of the camera, was first a master tailor, a man's profession. Her film projects quite naturally, therefore, explore and question this initial choice - the necessary conditions to give birth to an endeavor.'
(Bertrand Marignac, writer)
DIE TAPFEREN HAENDE IM CHAOS DER ZEIT / Les Mains courageuses dans le chaos du temps / Valiant Hands in the Chaos of Time
'In her first short film, Mila'Ela Fisher examines how the necessary solitude of the artist collides with the real world. By filming her unique tailored garments in displaced surroundings, Mika'Ela draws us into her dreamlike universe with an overpowering melody.'
(Marianne Chouchan, press attaché)
MÄNNIN
'In a short, twenty-minute film, Mika'Ela Fisher - the relentless killer of Guillaume Canet's 'Ne le dis à personne' - offers up a schizophrenic vision of her own body, taken as a paradigm of the universal human body. Through the magic of makeup and light, she is at once man and woman in this film, and operates in the meeting of a split Me - two bodies, two genders. Language plays a part in the 'me' game, through a sonorous counterpoint. In a poetic and musical echo, marked by an accompanying cello, Mika'Ela's split individual speaks in German, her native tongue, and then in French, her adoptive language. Here is offered a surprising, filmed purpose, full of beautiful promise for a future feature-length film.'
(Marianne Chouchan)
VICTORY'S SHORT
'A table, a feast... and a couple ripping itself apart by even criminal means, with an almost antiquated courtesy. They believed they loved each other while, in fact, doing no more than amassing sordid bitterness, which will infect more than them.'
(Bertrand Marignac)
Critiques
“Ces films fascinent par leur pure création et leur authenticité, tout en interrogeant au-delà des apparences dans ce vaste monde la solitude, l’identité avec ses ambiguïtés et ses contradictions. (Par Dobrila Diamantis Saint André des Arts)
Les films de la réalisatrice Mika’ Ela Fisher mettent en lumière l’ambiguïté et
l’ambivalence du sexe, de l’amour, du bien, du mal ; Révèlent la part cachée et
obsessionnelle de l’existence dominée par le spectre esthétisant du moi. Il nous
faut rechercher par les différentes métaphores austères ou amusantes, et les
tableaux successifs, qui se présentent comme des peintures exposées aux
regards indiscrets, le duel des intentions et le pittoresque de la conscience
existentielle qui offre comme dans les couples de contraires, des solutions
contradictoires : l’être ou le non-être. Tout est contenu dans la simplicité, la
rigueur et la complexité. Des films à découvrir.
(Par Aline BERNARD, Productrice, The Hot Line)
Sans cesse, Mika’Ela Fisher interroge et se déplace. Elle est metteur en scène
mais aussi actrice. Dedans, dehors, où est Mika’Ela Fisher. Elle était maître
tailleur avant de faire des films et c’est avec la même sincérité qu’elle
questionne le vêtement, se met à nu et prend tous les risques. Elle se tient là
où l’art et la poésie jaillissent. Pourtant, ses films sans concession ne manquent
pas d’humour ! Ils sont de magnifiques miroirs dans lesquels Mika’Ela Fisher
questionne son identité et aussi la notre. J’attends avec impatience son long métrage.
(Par Anne Amiand – chef monteuse)
”Le corps” est la première demeure de nos âmes et le choix d'un vêtement le
premier signe de celles-ci. Mika'Ela, avant de s'établir des deux côtés du miroir
qu'est la caméra, a exercé la profession de Maître Tailleur : un métier
d'hommes. C'est donc tout naturellement que ses réalisations explorent et
questionnent ce choix initial : les conditions nécessaires à la naissance d'une
oeuvre.
(Par Bertrand Marignac , écrivain)
DIE TAPFEREN HAENDE IM CHAOS DER ZEIT / Les Mains courageuses dans le chaos du temps
Dans son premier court-métrage Mika’Ela Fisher évoque comment la
nécessaire solitude de l’artiste se heurte au monde réel. En mettant en scène
dans des décors décalés les pieces uniques qu’elle a créées, Mika’Ela nous
entraîne au son d’une mélodie entêtante dans son univers onirique.
(Par
Marianne Chouchan, attachée presse)
MÄNNIN
Dans un court-métrage de vingt minutes, Mika’Ela Fisher – la tueuse
implacable de Ne le dis à personne, réalisé par Guillaume Canet – nous offre
une vision schizophrène de son proper corps, pris comme paradigme d’un
corps humain universel. Par la magie du maquillage et de la lumière, elle est
l’homme et la femme de ce film, et opère la rencontre d’un Moi dédoublé en
deux corps de genres différents. La langue prend également part au jeu du
“Je” dans un contrepoint sonore : car ce Moi divisé s’exprime en allemand, la langue
natale de Mika’Ela, puis en français, sa langue d’adoption, dans un écho
poétique et musical, scandé par l’accompagnement du violoncelle. Un objet
filmé surprenant qui nous promet de belles surprises, lorsque Mika’Ela nous
offrira un long-métrage.
(Par Marianne Chouchan)
VICTORY’S SHORT
Une table, un festin et un couple qui se déchire jusqu'au crime avec une
courtoisie, presque surannée. Ils ont pensé s'aimer pour, en fait, n'accumuler
que les rancoeurs du sordide qui contamineront bien au-delà d'eux-même.
(Par
Bertrand Marignac)
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